WarGroove, Assassin’s Creed Odyssey – JDJ#1

Dans l’optique de reprendre une activité régulière sur ce blog, je lance ce nouveau format de billets nommé « Journal de Jeux ». Ce format va me permettre de vous partager mes ressentis et analyses concernant mes dernières aventures vidéo-ludiques (ou parfois d’autres médiums d’expressions). Ce premier numéro va donc se consacrer à WarGroove que j’ai terminé et Assassin’s Creed Odyssey qui occupe actuellement mon emploi du temps.

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Le Xbox Game Pass (PC) est un bon procédé pour découvrir des jeux qu’on aurait pas pu découvrir dans l’immédiat. C’est via ce service que j’ai pu mettre la main sur WarGroove, je connaissais le jeu avant sa sortie, mais que je n’avais pas eu le temps de démarrer. Il faut dire que je ne suis pas un grand fan du genre Tactical-RPG. J’ai abandonné la plupart des jeux Fire Emblem que j’ai commencé, après plusieurs heures de missions. J’aime pourtant bien les J-RPG, même si ce n’est pas mon style favori, mais la redondance de la licence de Nintendo après avoir dépassé la dizaine d’heure ne m’aide pas à m’accrocher. Cependant, je voulais jouer au titre du studio Chucklefish et je n’ai pas été déçu.

WarGroove me parle directement, car son game-design est plus proche de ma façon d’aimer les Tactical-RPG. J’ai adoré Into the Breach (Subset Games) pour sa façon de concevoir ses missions de façon courte et centrées autour d’objectifs secondaires. Ici, les chapitres seront plus longs, mais on construit ses unités directement sur le champ de bataille via de petites casernes. Ainsi, on n’est pas dans le stress de perdre une unité, car on pourra en recréer d’autres le tour d’après. J’adore la sensation qu’offre le titre de nous sentir en surnombre face à l’ennemi une fois la partie terminée, comme si la balance était inversée. Il faut dire que je suis pas très bon joueur de jeux de stratégies en général, donc me proposer une difficulté vraiment modifiable à son style m’a séduit. Le directeur du game-design se nomme Finn Brice.

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En plus de sa mécanique, c’est également la partie graphique de WarGroove qui m’avait attiré à son annonce. Bien plus qu’une inspiration « animation japonaise », il s’agit aussi d’un hommage à la licence Advance Wars, l’autre licence phare de T-RPG made in Nintendo. Je n’ai jamais pourtant joué à un opus de cette saga, mais l’esthétique pixel-art bien coloré, digne de la GBA me parle directement. On doit ce style graphique à l’équipe de Lili Ibrahim. Ce charme visuelle est accompagnée d’une bande-son entraînante signée Phonetic Hero.

Je ne peux donc que vous conseiller WarGroove si vous êtes un fan du genre ou tout simplement un noob comme moi. C’est une aventure assez classique, mais vraiment amusante. En plus de cela le titre est généreux en missions secondaires en plus de proposer un mode éditeur de campagne. Je n’ai pas encore tâté réellement les créations des joueurs, mais le constructeur semble assez poussé pour permettre de belles histoires.

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J’ai toujours été un grand fan de la licence Assassin’s Creed depuis ses débuts. Malgré ses défauts de rythme et de narration, l’univers que proposait Ubisoft m’avait accroché jusqu’à Assassin’s Creed III, qui était certainement mon opus de trop. Après ce dernier, certes très sympathique, je ne ressentais plus le besoin d’acheter tout les ans le nouvel opus de la saga. Ainsi, je n’ai reprit la série qu’à sa « réinvention » avec Assassin’s Creed Origins qui était devenu mon opus favori. Mais il risque déjà se faire voler son titre par le dernier venu de la licence : Assassin’s Creed Odyssey signé Ubisoft Québec.

C’est simple, j’adore l’ambiance de l’univers dans lequel nous transporte le jeu. Nous sommes en plein cœur de la Grèce Antique avec ce que cela implique de mystères et de lieux mythiques. On découvre ainsi une végétation luxuriante, des villes immenses comme Athènes ou des temples et édifices imposants. Franchement, ça a de la gueule. La mécanique de RPG n’est pas dès plus cohérente, mais permet de donner un sens à l’exploration du monde, je retrouve un peu le plaisir que j’avais pu avoir avec Breath of the Wild de découvrir chaque petit fleuve ou village de la carte. Pour l’instant je lui reprocherais surtout d’être un peu maigre en quête secondaire pour la taille du monde.

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Car, oui, le titre d’Ubisoft fait tout en grand, très grand, voir trop grand. Il faudra donc de nombreuses heures pour venir seulement au bout de l’histoire principale. Elle n’est pas de plus originale, mais donne déjà un coup de frais à la licence en nous laissant la possibilité du sexe de notre personnage : Alexios ou Kassandra. J’ai opté pour cette dernière et elle montre bien qui est la patronne quand elle arrive quelque part. J’aime beaucoup le « fan-service historique » que propose le jeu en nous permettant de découvrir de grandes personnalités de l’Histoire. Assassin’s Creed II brillait rien qu’avec la présence de Da Vinci, mais ici on peut taper la causette avec Hérodote, Sophocle ou encore Périclès. Le gratin d’Athènes est bien présent. Bref, le jeu me fascine et il ne fait aucun doute qu’il terminera parmi mes opus favoris.

Ce conclu ainsi ce premier numéro de JDJ. Le prochain article du blog devrait concerner mon travail personnel concernant l’avancé du développement de mon petit jeu. Rendez-vous la semaine prochaine !

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